Hibuscus est un projet de voyage éco-responsable en Amérique du Nord imaginé et réalisé par Liana et Alexis. Ils ont aménagé eux-même leur maison sur roue, un véritable school bus entièrement refait et habitable. Bienvenue dans l’aventure Hibuscus !
Aujourd’hui, je vous propose un article un peu particulier puisqu’il s’agit d’une rencontre et d’un échange avec un couple d’amis qui se lance dans une aventure extraordinaire ! Leur aventure peut se décrire ainsi : bus aménagé, traversée du Canada et des Etats-Unis, aventure éco-responsable. Cela vous donne envie d’en savoir plus ? C’est parfait car nous allons suivre de près cette aventure qui débute à Québec. Pour cela, cet article sera mis à jour régulièrement. Nous pourrons donc suivre l’évolution de leur projet, de l’aménagement du bus à la traversée de cet immense continent.
D’ailleurs, si vous avez des questions, faites-nous en part. Nous pourrons leur poser et ainsi enrichir cet article.
Présentation du projet
Imagine-Canada : Hello vous deux ! Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Liana : Je vous présente Alexis, 28 ans, français, originaire du Vercors, passionné par la nature, l’environnement et surtout l’économie. C’est l’entrepreneur du projet qui gère tout ce qui est business plan, fournisseurs, …
Alexis : Moi je vous présente Liana, originaire de Madagascar, âgée de 24 ans. Elle est passionnée par tout ce qui touche au zéro déchet, au minimalisme et à l’impact qu’elle peut avoir sur Terre. Mais sa passion favorite reste le design et le dessin. Donc c’est elle qui est à l’origine de toutes les créations qui peut y avoir autour du projet. Elle souhaite d’ailleurs en faire son métier plus tard.
IC : Présentez-nous votre projet et comment vous avez eu cette idée ?
L. & A. : Tout a commencé en 2019 quand on s’est retrouvés tous les deux au Québec. On ne le savait pas encore, mais on avait le même projet qui était de convertir un school bus et de voyager avec.
Et quand on a parlé de ce projet, on s’est vite rendu compte qu’on avait la même idée et on s’est dit « pourquoi pas » !
Ensuite, cela nous a pris environ 2 ans pour construire tout le projet, imaginer des plans, ce qu’on va faire, où on va, …
Finalement, ce projet est un voyage avec un aspect éco-responsable dans un autobus scolaire aménagé en maison sur roues. Tout notre voyage va tourner autour de cet aspect éco-responsable. Pour cela, on a mis en place des actions et des objectifs à atteindre pour rendre plus responsable ce projet et qu’il soit en adéquation avec nos valeurs.
IC : Comment vous êtes-vous préparés pour cette aventure ?
L. & A. : Nous étions au Québec en 2019, quand le projet est né. Nous sommes rentrés en France ensuite pour diverses raisons. Et c’est à ce moment-là que nous avons commencé à préparer notre projet. Nous nous sommes intéressés aux personnes qui avaient déjà fait ce type de transformation auparavant, soit sur un van classique, soit sur un school bus (même si à l’époque, c’était plus rare). Nous nous sommes renseignés sur ce qu’il fallait faire, où est-ce qu’on pouvait trouver notre futur autobus, comment l’acheter, quelle était la réglementation au Québec, … C’était une partie importante de notre préparation.
En même temps, il fallait aussi mettre de l’argent de côté, car c’est un projet qui demande un certain investissement. Plus nous auront d’argent de côté, plus nous serons sereins pour réaliser le projet, dans les délais qu’on s’est fixés.
Vient ensuite la phase d’imagination de notre projet. C’est Liana qui a fait tous les plans. Grâce à ces plans, nous avons pu nous imaginer vraiment notre futur bus, notre projet était défini ! Cela nous a permis de savoir où on allait, comment on y allait et d’avoir toutes les étapes en main pour pouvoir faire de ce projet une réussite.
IC : Et comment vos proches ont-ils réagi ?
Alexis : J’ai toujours eu la fibre à entreprendre, j’aime la gestion de projet, créer des choses. Donc ce nouveau projet n’a pas été quelque chose d’extraordinaire. Surtout que j’étais déjà au Canada auparavant. De plus, on voyage souvent avec Liana, notamment en France.
Ce nouveau challenge a été plus vu comme une continuité à ce que je faisais auparavant, que comme un gros changement dans ma vie personnelle.
Liana : On a des manières différentes de vivre notre projet, ce qui rend la chose intéressante ! De mon côté, je n’en ai pas beaucoup parlé à mon entourage, de manière générale, j’aime bien garder mes projets secrets jusqu’au moment où ils se concrétisent vraiment.
Pour ce projet, j’en ai parlé à mon entourage proche dans un premier temps. Et seulement ensuite, j’en ai parlé à mes meilleurs amis.
Au début, mes parents étaient un peu septiques, mais très vite, ils étaient très surexcités, et n’attendaient qu’une chose, qu’on le réalise ! Donc c’est vraiment cool.
L. & A. : De manière générale, on a eu énormément de soutient, tout le monde a vu notre projet comme quelque chose de « wahou, ce que vous allez faire c’est génial ! ». Maintenant, il faut qu’on le réalise, qu’on aille jusqu’au bout, mais ça demande beaucoup d’énergie et d’investissement. On profite d’être encore jeunes, on a plus facilement le droit à l’erreur.
IC : Parlons un peu de financement. Quel est votre budget de départ ? Et comment financez-vous ce projet ?
L. & A. : Avant de partir, on s’est fixés un budget d’environ 12 000€ chacun, à mettre de côté, pour un budget total de 28 000€ pour le projet. Tout cela était, bien entendu, théorique. Mais la réalité nous a vite rattrapés. On s’est rendu compte qu’on allait avoir d’autres dépenses qui n’étaient pas forcément prévues. Rien qu’au moment de l’achat de l’autobus, il a fallu qu’on fasse des travaux, on a eu pleins de surprises mécaniques qu’on n’avait pas du tout prévues. C’est pour ça qu’on a également lancé notre campagne de crowndfounding, pour nous aider à rester dans le budget fixé.
Comme en hiver, on travaille moins sur le bus à cause du temps, on en profite pour continuer à travailler pour mettre encore un peu d’argent de côté.
Le budget comprend l’acquisition du bus mais aussi l’aménagement de l’intérieur. Ainsi que le voyage en lui-même : consommation d’essence, lieux pour dormir, alimentation, … On a calculé un coût moyen à la journée pour un road-trip d’un an à travers le Canada, les Etats-Unis et le Mexique.
En gros, une moitié est consacrée à la construction du projet (achat du bus et travaux) et l’autre partie, à la réalisation du projet, à savoir le voyage en lui-même.
Le but aussi est de rechercher des partenaires pour nous aider à financer ce projet. Au plus on va avoir de partenaires, que ce soit sur le matériel, des dons ou des compétences qui nous sont fournies, au plus on a des chances de mener à bien notre projet.
Par exemple, on a eu la chance trouver un partenaire pour l’isolation qui nous finance toute notre isolation, et ça, c’est vraiment un avantage pour nous !
IC : Pourquoi l’Amérique du Nord et plus particulièrement le Canada ?
L. & A. : C’est lié au projet, les school bus on ne les retrouve pas en France, pas en Europe, pas en Afrique, pas en Asie. En plus, il y a les grands espaces. Les Etats-Unis et le Canada, ce sont des régions où il y a des paysages extraordinaires à voir et à visiter. Et le Canada parce qu’il y avait l’opportunité d’avoir les matériaux et le matériel à disposition. Il y a la barrière de la langue aussi. On avait peur que ce soit un peu plus compliqué si on allait aux Etats-Unis. Il y a aussi les restrictions là-bas, c’est plus difficile d’avoir un visa à long terme, contrairement au Canada qui nous permet d’avoir un visa qui nous permet de rester plus longtemps. En plus, on connaissait déjà des personnes ici, on a déjà un réseau sur place, une connaissance du terrain plus définie qui nous permet de réaliser plus facilement le projet.
Alexis : Il faut savoir qu’on a également choisi le Canada et les Etats-Unis car ils font partie des pays les plus émetteurs de CO2 dans le monde. Pour cette raison, nous pensons que les acteurs que nous souhaitons rencontrer ont un rôle encore plus important ici qu’ailleurs dans la lutte contre le changement climatique !
IC : Comment pouvons-nous vous suivre ?
L. & A. : Vous pouvez nous suivre sur nos différents réseaux sociaux mais aussi sur notre site internet :
- Sur Facebook : @l.hibuscus
- Sur Instagram : @hi.buscus
- Sur notre site internet : hibuscus.fr
- Sur notre chaîne Youtube : Hibuscus
Echange #1 Janvier 2022 : l’aménagement du bus
IC : Vous avez parlé de convertir votre bus de manière durable, mais comment allez-vous faire concrètement ?
L. & A. : On l’a imaginé de 3 manières : on va utiliser principalement des matérieux durables, recyclables ou recyclés. A chaque fois qu’on achète quelque chose pour l’aménagement, on essaye de prendre tous ces éléments là en compte.
On va privilégier le bois, les matières naturelles, la récupération, le recyclage, … on va éviter d’acheter neuf.
Par exemple, on a récupéré des portes d’armoire qu’on va couper et utiliser pour faire des tiroirs ; on a aussi récupéré un demi-baril qu’on va découper pour le transformer en douche.
Pour l’isolation, on a choisi du bois et du chanvre.
Pour l’énergie, on va utiliser de l’énergie solaire avec des paneaux photovoltaïques.
Pour ce qui est de l’équipement intérieur, c’est pareil. Par exemple, il existe des matelas écologiques ; on va utiliser aussi des toilettes sèches.
Les possibilités sont infinies !
IC : Est-ce que le fait d’être au Canada est plus simple pour trouver les matériaux écologiques que vous cherchez ?
L. & A. : Pas particuluièrement. Par exemple, NovEnviro, notre fournisseur d’isolant, est l’unique fournisseur de ce type de matériau écologique au Canada, voire même sur le continent Nord-Américain. Donc c’est assez compliqué de trouver ce matériau particulier.
Mais pour le reste, les équipements sont plus ou moins similaires qu’on soit en France ou au Canada. En revanche, certains équipements vont varier en terme de prix : des choses plus chères en France et inversement.
IC : Est-ce que vous vous êtes réparti les tâches ou chacun fait un peu tout ?
L. & A. : On s’est relativement surpris à être complémentaires l’un envers l’autre dans le sens où on a une bonne répartition des tâches, donc c’est très intéressant pour le projet. On met tous les deux la main à la pâte. On est vraiment content d’avoir trouvé un équilibre dans le travail et on utilise les mêmes outils, de la même manière !
De plus, on va régulièrement dans un atelier coopératif, La Patente, à Québec. C’est un endroit où on retrouve 4 ateliers différents : le métal, le bois, l’électrique et la couture. Il y a énormément de personnes qui ont des connaissances à partager. Donc on s’est inscrit là-bas et les personnes viennent naturellement vers nous pour nous expliquer comment utiliser le matériel à disposition.
IC : Avez-vous aussi changé votre mode de vie pour être plus « éco-responsable » ?
L. & A. : On est déjà sensibilisé sur beaucoup de sujets par rapport à ça : zéro déchets, minimalisme, alimentation responsable, …
En revanche, c’est toujours un peu plus dur quand on arrive dans une nouvelle ville. IL faut adapter son mode de vie, changer ses habitudes pour en reprendre de nouvelles.
En arrivant à Québec, on a décidé de se tourner vers le zéro déchet : dans notre alimentation, notre salle de bain, notre cuisine. Mais aussi, on mange local, au maximum biologique, on consomme en vrac, on tri de nos déchets, on composte, ……
On préfère commencer à tout changer dès maintenant plutôt que de tout changer une fois qu’on sera dans le bus.
Il y a également le côté minimaliste ! Rien que de venir au Québec : on n’avait le droit qu’à un seul bagage, ça c’est déjà un gros défi de pouvoir faire tenir toutes nos affaires pendant 1 an dans un sac.
On fait également attention à ce qu’on consomme. Lorsqu’on a besoin de quelque chose, on se tourne d’abord vers le seconde main, sinon on fait avec ce qu’on a.
En fait, on était déjà dans cette démarche auparavant, on essaye aujourd’hui de la paufiner, de la pousser et surtout, de trouver un nouvel équilibre avec notre nouveau mode de vie.
IC : Jusqu’ici, est-ce qu’une étape a été plus compliquée que les autres ?
L. & A. : Depuis qu’on a le bus, c’est hyper challengeant, on a plein de « mauvaises » surprises où on se dit « mais comment on va faire ?! »
Finalement, ça a été l’acquisition du bus qui a été le plus surprenant pour nous, dans tous les sens du terme. Mais comme pour chaque projet, il y a des surprises, des inattendus, et c’est ce à quoi on fait face au quotidien. C’est ce qui rend aussi le projet beau, parce que si on n’avait pas ça, ce serait trop facile. Ca nous permet de plus anticiper, d’apréhender les choses d’une manière différente, de ne pas foncer tête baissée. On réfléchit beaucoup plus parce qu’on sait qu’on peut avoir des surprises.
Donc pour répondre à ta questiion, c’est l’acquisition du bus et toutes les étapes qui suivent qui ont été le plus complexe. Mais on s’adapte, on apprend de nos erreurs au fur et à mesure et on avance. Doucement, mais sûrement !
IC : Et inversement, que préférez-vous dans votre projet pour le moment ?
L. & A. : L’étape de préparation, c’est hyper motivant ! On a pleins d’idées, plein d’envie, pleins de choses qui nous passent par la tête. Comme chaque début de projet, quand t’as une idée et que tu veux la faire vivre, cette étape là est vraiment enrichissante et t’apprends pleins de choses, tu cherches toutes les informations dont tu as besoin, donc c’est une étape relativemment plaisante.
La création aussi, quand on doit faire appel à notre créativité, à nos idées, on se challenge sans cesse. Donc c’est une belle étape qu’on aime beaucoup.
Ensuite, quand on va être amenés à faire nos collectes de déchets, à planter nos arbres, à rencontrer pleins de gens sur la route, à faire des reportages sur eux, … Ca va être quelque chose qu’on va vraiment adorer aussi.
Le meilleur reste à venir, même si cette première étape de préparation en amont, avant de passer le cap, c’était une belle étape !
IC : Je suppose que vous avez rencontré du monde. Avez-vous une anecdote à nous raconter ?
L. & A. : Déjà, rien que quand a garé le bus devant la maison, toutes les personnes qui passaient le regardaient et nous demandaient ce qu’on faisait. Il y a vraiment un engouement qui se créé et les gens sont à fond autant que nous dans le projet !
Ensuite, la particularité avec la coopérative, c’est que tout le monde est super sympa, ils sont très curieux de savoir ce qu’on va faire. Tous ceux qui ont une expertise sur un certain sujet viennent nous voir spontanément pour nous conseiller et nous aider.
On a quand même eu quelques coups de coeur de rencontre :
- Clarence de la Patente qui nous a accueilli de la manière la plus chaleureuse possible au sein de l’atelier. Il est toujours là pour répondre à nos sollicitations. Il est plein d’envie, plein de connaissances et c’est hyper cool, on adore le voir.
- il y a aussi les propriétaires d’où on habite durant les travaux. Dès le début ça a matché avec eux. Ils habitent juste en dessous et ils nous ont beaucoup aidé dès le début, à nous prêter le matériel, ce dont on avait besoin, les matériaux, … Ils sont toujours là pour répondre à nos attentes. Bref ça nous fait vraiment du bien de les avoir à proximité et de pouvoir compter sur eux.
Après, dernier élément, ce projet est vraiment un attrait pour toutes les personnes lorsqu’elles le voient. Il y a notamment une personne qui est venue nous aider. Un jour, il est passé à côté du bus, il nous a dit qu’il aimerait beaucoup venir nous aider, on lui a répondu qu’il pouvait venir quand il voulait. Et finalement, il est revenu travailler vers nous gratuitement. Ces moments d’échange et de partage sont vraiment importants à nos yeux !
IC : À ce jour, où en êtes-vous de votre projet et pour quand est prévu le grand départ ?
L. & A. : On a fini les étapes de réparation et de préparation du bus avant de l’aménager (préparer le sol, enlever la rouille et protéger le plancher, enlever l’ancienne isolation, évacuer les méteaux, …). On va maintenant passer à l’isolation. On se laisse du temps, on prévoit environ 1 mois (jusqu’à fin février).
Ensuite on passera à tout ce qui est aménagement du bus. Donc le mois de mars va être dédié à la structure intérieure, à l’électricité et à la plomberie. Et pour le mois d’avril, on se fixe les finitions, c’est à dire finir l’aménagement intérieur, faire de la peinture, de la déco, acheter les différents ustensils, … et peindre l’extérieur du bus aussi !
Pour le départ, on se laisse jusqu’à mi-mai. Mais à partir du moment où on aura commencé l’aménagement, quand on sera sur les finitions du bus, rien ne nous empêche de commencer à partir. Tant que l’intérieur est fonctionnel et que le bus est prêt à partir, même s’il nous reste des petites choses à faire, on pourra les terminer en route. Ca serait l’occasion de s’arrêter dans d’autres fermes collaboratives sur notre chemin.
IC : Quelle sera votre toute première destination avec Hibuscus ?
L. & A. : Ayant habité au Québec, on a déjà fait une partie, mais il y a un endroit qu’on a encore jamais fait, c’est la Gaspésie. Tout le monde nous dit qu’il faut y aller, mais on hésite encore car en mai il y fait encore froid, il y a encore de la neige et on n’aura pas encore de chauffage dans le bus donc ça risque d’être compliqué. Sinon, on aimerait descendre jusqu’aux chutes du Niagara.
On a aussi répertorié une quinzaine d’associations qui plantent des arbres et une dizaine d’associations de collecte de déchets, ainsi que quelques grosses fermes collaboratives que nous avons trouvées sur les réseaux sociaux. Dans un premier temps, on va se rendre en Ontario, dans une association pour planter nos premiers arbres avant de nous lancer dans l’aventure.
IC : Et quelle est la destination que vous avez le plus hâte de visiter ?
Alexis : Moi c’est vraiment la côte Californienne. J’ai toujours rêvé de voir les parcs : celui du Grand Sequoia, le Yosemite, le premier parc national créé au monde le Yellowstone, le Grand Canyon, ce sont des endroits que j’ai vraiment envie de découvrir. Et puis voir l’Océan Pacifique parce que je ne l’ai jamais cotoyé auparavant. Tout ce que j’ai vu sur ces côtes là donne envie, il y a pas mal de choses à faire, il y a des enjeux économiques et environnementaux relativement importants. Je pense qu’on va rencontrer pas mal d’acteurs là bas sur place donc j’ai hâte d’aller de ce côté des Etats-Unis.
Mais après, mon petit coup de coeur de longue date aussi mais beaucoup plus contradictoire … c’est New-York ! J’ai toujours aimé habiter en ville et donc aller à New-York pour voir ce que c’était qu’une ville qui ne dort jamais.
Liana : Pour moi, ce n’est pas tant un endroit en particulier, mais au final, ce sont tous les voyages qui me font vibrer donc j’ai envie de vivre tous les voyages qu’on va faire !
Après sur Instagram, on voit toutes ces photos des parcs nationaux, ça a l’air trop beau que ce soit au Canada ou aux Etats Unis. On va se régaler dans tous les cas. Donc j’ai pas de destinations favorites, je pense que tout le long on va être époustouflés.
IC : Comment allez-vous vivre durant votre road-trip ?
L. & A. : Quand on a créé le projet, on est parti du fait qu’on n’allait pas travailler. On a donc inclus dans notre budget de quoi vivre durant le voyage. Mais finalement, on a un permis de travail ouvert pour le Canada, donc si on veut se faire un petit extra, on pourrait s’arrêter par exemple 1 semaine dans une ville, faire un petit job, mettre un peu d’argent de côté et poursuivre sereinement notre voyage.
Liana : Sinon, on aimerait aussi faire du « troc » dans le sens où on fait un échange de service plutôt qu’un échange d’argent. J’adore également le graphsime, donc j’adorerais aussi travailler en même temps que le voyage.
Honnêtement pour un an, on a mis suffisament de côté pour le voyage. En plus, l’euro est plus fort au Canada, tout comme au Mexique. Aux Etats-Unis, en revanche, c’est un peu plus compliqué, mais de toute façon on ne peut y rester que 3 mois. Donc pour vivre on a assez de côté, mais on peut toujours faire face à des imprévus donc c’est ce pourquoi on travaille aujourd’hui dans le sens où plus on met de côté, plus on est serein. Et si à un moment donné on a envie de se faire plaisir sur quelque chose (allonger le séjour, faire des destinations un peu plus lointaines que prévues, …), alors on pourra !
Liana et Alexis, ce fut un vrai plaisir d’échanger avec vous à ce sujet ! Vous nous apprenez tellement de choses intéressantes, constructives et essentielles pour nous, notre planète et notre avenir. Restez inspirants tels que vous l’êtes actuellement. Personnellement, j’ai extrêmement hâte de connaître la suite de vos aventures, sur les réseaux sociaux. Mais nous suivrons également le fil de votre séjour sur ce même article. Nous prendrons des nouvelles au fur et à mesure de votre avancée. Et qui sait, peut-être qu’Hibuscus et Imagine-Canada vous réservent une petite suprise. Restez attentifs !
Romane
Laisser un commentaire